Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE CULTE DE GOZER
7 juillet 2012

PROMETHEUS : le journal de David (extraits) - huitième Partie : Histoire d'eau.

>Journal de bord de de David 8 - Intendant du Projet Prometheus - USCSS PROMETHEUS, en mission d'exploration sur Zeta Reticuli

>Stockage : Data Center Principal // Weyland Industries, San Francisco (Transmission FTL)

>

>

>Entrée #262 /241293 - 17:20:00  : Play

>Mots clés : dome,terraformation

>Accès : Public

Nous nous sommes rapidement équipés de nos combinaisons - même si M. Holloway m'a demandé avec le tact qui le caractérise pourquoi j'avais besoin d'en porter une puisque je ne respirais pas...

Mme vickers, et Messieurs Janek, Chance et Ravel restèrent sur le pont afin superviser l'opération. Les techniciens de bord nous attendaient dans le hangar principal.

Nous avons mis de coté, touts les protocoles de sécurité non vitaux et embarqués le strict minimum de matériel dans l'un de nos deux RT (transport tout terrain à 4 essieux ) afin de gagner du temps.

Il nous restait 6 heures avant la nuit, nous étions arrivés sur une planète inconnue, il était plus prudent de mener nos premières explorations de jour.

En moins de 20 minutes chrono, Le RT ainsi que 2 ATV biplaces (véhicule Léger à chenilles) filaient déjà sur ce qui ressemblait fortement à un piste vers l'objet de notre curiosité.

Plus le dôme se rapprochait de nous, plus le sentiment excitation montait en nous, il avait la taille d'un immense stade de football et la texture érodée d'une pyramide égyptienne.

Le haut de la construction était orné d'une étrange crête qui brisait sa parfaite symétrie,  s'était comme une sorte de cimier la faisant presque ressembler aux casques des soldats de la Grèce antique.

Malgré tout, l'aspect très ancien du dôme pouvait semer le doute en ce qui concernait sa vraie nature.      

Après avoir franchit la "muraille d'enceinte" haute d'une centaine de mètres, nous fume contraint de parcourir les 200 derniers mètres nous séparant du dôme à pied, le terrain étant devenu trop impraticable à cause des nombreux rochers épars recouvrant l'intérieur de la zone - une grande partie s'étant détachées des flancs du dôme lui-même.

A la base du dôme, se trouvaient quatre larges ouvertures rectangulaires alignées les unes à côté des autres, hautes de 4 mètres, larges de 6 pour deux d'entre elle et de 15 pour les deux autres, séparées l'une de l'autre d'environs 2 mètres.

Nous empruntas l'une d'elles; qui en fait débouchait toutes sur la même dénivellation, un plan incliné sur plongeant dans les profondeurs du dôme.  Après seulement 20 mètres nous arrivèrent devant une sorte de porte en mauvais état - constituée de "lamelles articulées" bloquées à demi ouvertes menant à un large et sombre couloir.    

Je décidais de pousser mes yeux à leur plein potentiel perceptif (toutes fonctions activées,je peux par exemple distinguer les ultra-violets et les infrarouges et mon acuité visuelle à faible luminosité est aussi bien meilleure que celle d'un humain)

À peine entrés, M. Fifield déballa et activa plusieurs de ses drones-sondes équipée de cameras, micros et télémètres laser destinés à modéliser le plus fidèlement possible une cartographie 3d de l'endroit - Fifield appelle affectueusement ses sondes ses "louveteaux", une référence aux éclaireurs scouts, j'ai mis un peu de temps à faire le rapprochement....

Les petites sphères métalliques en lévitation filèrent chacune de leur côté et commencèrent immédiatement, dans l'obscurité, leur patient travail d'exploration, éclairant brièvement d'un rouge intense les surfaces complexes qu'elles scannaient.

Curieusement, les informations transmises par les caméras de nos combinaisons et par les sondes cartographiques étaient bien reçues par le Prometheus, nos systèmes de navigation personnels s'avérèrent inopérants au bout de quelques mètres de progression.   

Le matériau recouvrant l'intérieur du dôme et l'aspect de ses salles et couloirs étaient bien différents de l'extérieur. Le couloir dans lequel nous cheminions avait un air terriblement organique. Tout n'était que cotes, nerfs et veines sculptés dans un matériau étrange d'un gris sombre très légèrement translucide et opalescent aux reflets bleu vert. Après une rapide analyse, le matériau en question s'avéra être ce que je nommerai du "collagène cristallisé" à défaut d'autres termes plus appropriés. Nous avions l'impression (gênante ?) de nous déplacer dans les entrailles fossilisées d'un monstrueux Léviathan mort depuis des millénaires.

Mort ? En fait, non, endormis aurait été un mot plus juste, nous étions face à une technologie totalement inconnue qui nous dépassait, parfaite symbiose entre le mécanique et le biologique - avec mes yeux artificiels je distinguais au travers des murs, le rayonnement ténu d'un champ bioénergétique (effet kirlian) aux multiples ramifications semblables aux nervures d'une feuille d'arbre. Ce que l'on appelle l'aura, d'un blanc brillant, colorée de bleu et de rouge chez les êtres vivants en bonne santé avait ici un aspect terne, presque malade et pulsait faiblemement comme les derniers battements de coeur d'un mourant.

Si la température externe était relativement modérée, de l'ordre de 18 degrés Celsius, il en était autrement ici. Au fur et à mesure de notre progression, celle-ci montait même régulièrement de quelques degrés pour atteindre 25 degrés environ dans la salle où nous arrivâmes... un endroit bien étrange à première vue.

 

La salle en question, une sorte de carrefour ou débouchait plusieurs autres couloirs était parfaitement circulaire d'un diamètre au sol de 10 mètres elle avait la forme d'un entonnoir qui se terminait à peut être 20 ou 25 mètres en hauteur en sur une ouverture circulaire d'environs 2 mères de diamètres. Au centre de la salle se trouvait à même le sol un puits circulaire du même diamètre. Les murs ruisselaient d'eau qui s'écoulait peu à peu sur le sol légèrement conique pour finalement se déverser à faible débit dans le puis central.

Ma théorie était semble t-il exacte : nous étions à l'intérieur de l'un des organes essentiels composant un processeur de terraformation !

Les principes de terraformation - autrement dit le façonnage d'une planète pour la rendre habitable - sont en théorie "assez simple", même si les procédés à mettre en oeuvre doivent être adaptés à chaque planète. 

Encore faut-il avoir les moyens techniques de les mettre en pratique.

 

Voilà comment cela doit se passer ici :

 

Étape 1 : après un audit complet de la planète à terraformer, on répertorie tous les éléments disponibles et tout ce qu'il manque pour rendre la planète viable.

Dans le cas présent, je pense que LV 223 ne devait ne pas posséder une atmosphère assez dense pour protège sa surface des rayonnements solaires et ni la pression atmosphérique adéquate.

Du CO2 (dioxyde de carbone) et de l'H2O et d'autre gaz comme l'azote devait cependant être présent à l'état solide (la température originelle de la planète devait être très basse)

 

Étape 2 : Ensuite on libère un gaz a effet de serre afin de réchauffer la planète, ce qui a aussi pour effet de dégeler et libérer le dioxyde de carbone naturellement présent dans le sol qui vient densifier l'atmosphère, augmenter l'effet de serre, température ainsi la pression atmosphérique. L'eau fond à son tour et devient vapeur.

il doit exister des dizaines, voire, des centaines de salles du type de celle où nous nous trouvons dans ce dôme et dans les autres dômes.

Le jour les rayons du soleil sont amplifiés et réchauffent l'eau au fond du puits (vraisemblablement dans une grande citerne, située à un niveau inférieur)afin de provoquer son évaporation dans l'amtmopshère

La nuit la différence de température entre jour et nuit doit être suffisamment importante pour provoquer la condensation de cette humidité et qui est collectée  et recueillie dans la citerne...

 

Étape 3 : l'oxygène est créé par la recombinaison de l'eau avec le dioxyde de carbone et grâce aux soleils (CO2 + H20 = O2 + HC2O)

Sur terre le processus s'appelle la photosynthèse lorsqu'il est fait par les plantes. Ici je pense qu'on a utilisé l'azote naturel du sol pour mener à bien l'opération chimique.

Même si dans le cas présent, l'atmosphère extérieure encore saturée en C02 n'était pas encore respirable, les 20 et quelques pour cent d'oxygène indispensable à une respiration sans scaphandre étaient bel et bien présents ici !

Et comme d'habitude le Dr Holloway se fit remarquer, cette fois-ci en ne respectant pas le protocole de sécurité... dès l'annonce de la présence d'une atmosphère respirable (et malgré les vociférations de Mme Vivkers), celui-ci retira son casque pour "tester l'air ambiant", un air s'avéra heureusement d'une grande pureté – être si peu prudent lui jouera un jour des tours.  Les autres membres de l'équipe l'imitèrent rapidement et ôtèrent à leur tour leurs casques - malgré mes recommandations en matière de possibles infections microbiennes inconnues.

Nous choisîmes un couloir pour continuer notre exploration dans le ventre de la bête.

Impressionnant. 

>Entrée #262 : Stop

 

 

 

             

 

Publicité
Publicité
Commentaires
LE CULTE DE GOZER
Publicité
LE CULTE DE GOZER
Archives
Publicité