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LE CULTE DE GOZER
11 juillet 2012

PROMETHEUS : le journal de David (extraits) - Neuvième Partie : Fantomes.

>Journal de bord de de David 8 - Intendant du Projet Prometheus - USCSS PROMETHEUS, en mission d'exploration sur Zeta Reticuli

>Stockage : Data Center Principal // Weyland Industries, San Francisco (Transmission FTL)

>Entrée #263 /241293 - 19:50:00  : Play

>Mots clés : hologrammes

>Accès : Public

 

À chaque couloir que nous empruntions, la température ambiante baissait, imperceptiblement, mais de façon évidente. Il faisait presque déjà -20 degrés dans la longue section où nous venions d'arriver, sans que, curieusement, nous en soyons affectés le moins du monde. L'air était pourtant toujours saturé d'humidité, mais aucun des membres d'équipage d'expirait la moindre vapeur, mieux, la fine pellicule d'eau ruisselant constamment des murs n'était pas gelée, sans qu'il y ait, si on en croit nos analyses, le moindre additif dans cette eau !

 

Le Léger sentiment de lassitude, du fait n'arpenter que des couloirs pour la plupart semblables faisait, depuis déjà quelque temps, que le pas de notre groupe était plus rapide, je prenais cependant mon temps pour observer ce qui m'entourait. Le reste groupe m'avait déjà distancé d'une vingtaine de mètres lorsque je remarquais sur le mur gauche, à environ 1m60 du sol, un bas relief carré d'environs 45cm de coté exécuté à même le mur.

D'une gravure profonde, celui ci qui n'était pas figuratif, mais semblait plus représenter une forme d'écriture, un ensemble de traits verticaux, horizontaux et obliques ainsi de point m'était familier, car a y voir de plus près on aurait dit des cunéiformes sumériens de Mésopotamie, l'une des écritures terrestres les plus anciennes connues ! Sans que je ne sois exactement en présence du même langage, je fus très agréablement surpris de constater que je comprenais le sens général de ce qui était écrit !

Aucun doute possible, je faisais face à un tableau de commande !

Dans un premier temps j'ai tout de suite identifié une partie des symboles, par analogie, ceux-ci ne représentant pas des mots construits de syllabes, mais des concepts, à l'instar les hiéroglyphes égyptiens. Le tableau était divisé en deux sections, la première représentant des fonctions, la seconde des actions...

 

J'ai ainsi pu identifier pour la première section

- Chaleur et hauteur que j'ai assimilées à température.

- Eau et hauteur, peut être hygrométrie je ne suis pas sur (mieux vaut ne pas tenter de modifier ça, au cas où...)

- Observer ou surveiller , un système de surveillance « vidéo » ?

Pour la seconde section

- regarder

- bouger hauteur, monter ?

- Bouger bas, descendre ?

- ouvrir

- fermer

 

Il paraissait évident qu'il fallait utiliser un symbole de la première section combiné à un symbole de la seconde pour déclencher une action.

 

Il était aussi fort vraisemblable qu'il faille simplement poser ou faire glisser son doigt le long de la gravure d'un symbole pour le sélectionner, rien en effet n'indiquait qu'il y ait le moindre bouton poussoir sur cette plaque qui comme je l'ai déjà dit faisait partie intégrante du mur.

 

En posant ma main gauche sur la paroi pour prendre appui et utiliser ma main droite pour composer une instruction, je remarquais une chose que je n'avais pas décelée avant, à cause de la pénombre :

 

Du mur même suintait une substance gluante et verdâtre, presque incolore, ressemblant fortement au mucus sécrété par la suceuse nasale humaine lors d'épisodes infectieux comme les sinusites, un fine pellicule de cette matière, maintenue humide par l'hygrométrie ambiante recouvrait tout le mur. L'installation tout entière était peut-être - si je poursuis, ma comparaison avec la biologie humaine - contaminée par une sorte d'infection peut être virale ou microbienne...

 

Nous allions devoir être prudent dans la suite notre exploration.

 

Je fis glisser mon doigt dans le creux gravé des symboles « surveiller » et « regarder », la combinaison qui selon moi représentait le moins de risques pour nous. Une légère, mais perceptible « trainée lumineuse » qui s'estompait en quelques secondes se dessinait à son passage, accompagné d'un léger picotement électro statique - le mécanisme resta silencieux un bref instant puis s'activa.

 

Je sursautais presque devant ce qui venait d'apparaitre au loin. Des milliers de petits points lumineux apparaissaient dans l'air, derrière nous, à l'extrémité du couloir d'où nous venions. En une fraction de seconde les points se structurèrent pour représenter, en 3d dimension, ce qui était semblait être des silhouettes humanoïdes, peut être 6 ou 7 j'avoue ne pas trop avoir fait attention. Durant les secondes qui suivirent, les silhouettes holographiques se mirent à courir vers nous d'un pas rapide, nous étions en train de contempler le dernier enregistrement de surveillance de ce couloir, et Dieu sait quand ces évènements avaient eu lieu ! Ils étaient tous très grands peut être 2m50, 3m, et étaient dotés d'impressionnantes musculatures, pourtant leurs cotes saillaient sur leur torses…Le plus impressionnant et singulier était leurs têtes qu'on aurait cru appartenir a une race inconnue de pachydermes (d'après les souvenirs que j'ai des éléphants, vu dans les bases de données du Muséeum d'Histoire Naturelle Weyland) une race sans oreilles ni défenses, dotée d'une courte trompe.

Lorsqu’elles arrivèrent à mon niveau les immenses silhouettes me traversèrent, ou plutôt je les traversais, et contrairement à mes prévisions ce n'était pas tout à fait de simples hologrammes, le dispositif devait même posséder une forme d'interface interactive. Ce fut, en effet, comme traverser brièvement une forte bourrasque de vent terrien.

M. Fifield qui ne s'était rendu compte de rien se retourna et fut tellement surpris qu'il en tomba quasiment à la renverse. Les yeux écarquillés, il se rattrapa et se plaqua contre le mur pour laisser passer ces ''fantômes'' celui qui fermait la marche paraissait le plus affolé de tous. Il se retournait régulièrement, manquant de trébucher à chaque pas, ce qu'il fit, une première fois, distancés par ses camardes, il se releva promptement, zigzaga une seconde , et reparti de plus belle, comme si sa vie en dépendait, comme s'il était poursuivit par le diable lui-même ! Il parvint finalement au bout du couloir plongé dans la pénombre que nous n'avions pas encore atteinte et bifurqua vers la droite comme l'avait fait ses semblables, mais trébucha une seconde fois. Alors que nous ne pouvions plus voir que ses pieds, nous vîmes l'hologramme d'une masse lumineuse sortir du plafond et tomber sur lui avant qu'il n'ait pu se relever...une porte ! La silhouette ne bougeait plus. Puis plus rien tout redevint sombre. 

Nous restâmes stupéfait sans échanger un mot

Lorsque nous arrivage à notre tour au bout du couloir, le corps était toujours là...           

 

>Entrée #263 : Stop

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Commentaires
D
non je n'ai pas abandonné... la suite arrive, mais comme vous l'avez remarqué s'est l'été et il y a donc plein d'autres choses à faire ^_^<br /> <br /> <br /> <br /> un peu de patience...
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